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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/204

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

son dernier morceau de pain, et maître François Lourdet se mécontentait de son absence ; car il ne lui avait accordé que jusqu’au jeudi, et on était déjà au vendredi.

Il alla donc tout droit à la grande porte, et s’adressant au soldat qui en gardait l’entrée :

« Mme la marquise ? demanda-t-il poliment en ôtant son chapeaux

— Quelle marquise ? dit le militaire en regardant avec étonnement le petit berger.

— Eh bien ! Mme la marquise qui demeure ici. Est-ce pas là son château ?