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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/222

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

pâtre, rentra rapidement à l’hôtel. Lorsque la porte du vestibule se referma derrière elles, on entendit un aboiement plaintif dans la cour.

« C’est Moricaud ! dit Louis, mon pauvre Moricaud ! »

Le chien, entendant la voix de son maître, se dressa sur ses pattes et appuya son museau contre les vitres de la porte.

« Ne t’inquiète pas, mon enfant, dit la marquise, on va s’occuper de ton chien. Baptiste, continua-t-elle en s’adressant à un valet de pied qui s’était levé à son approche, prenez ce chien noir et ayez-en le plus grand soin ; il est à moi. »

Le valet de pied regardait avec stupéfaction sa maîtresse, rentrant à pied, les épaules nues, et conduisant une sorte de petit mendiant ; néan-