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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/240

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

admirer les fleurs de Louis, les vaches de Jacques et caresser ces paisibles bêtes qui amenaient l’aisance à la ferme. On la recevait comme une petite reine : Louis avait formé un berceau de jasmin pour la garantir du soleil : elle cueillait toujours, avant de partir, une de ces roses blanches si précieuses à Louise et en parfumait ses cheveux.

Il vint un été où elle parut de moins en moins. Quinze jours se passèrent sans qu’elle se montrât ; Jacques allait tous les matins au château porter le lait, le beurre et les œufs de la journée ;