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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/286

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

lité quelque chose de terrible qui fit trembler le cœur de la mère.

Elle s’approcha du lit, baisa René au visage, saisit sa main, la pressa avec effroi : elle était glacée ; elle appuya alors son oreille sur la poitrine, pas un battement ne la souleva.

Elle poussa un cri :

« Mon fils est mort ! »

Et tomba à genoux au pied de ce lit.

Le marquis arriva à l’instant et essaya de rappeler le jeune homme à la vie ; le médecin de l’asile, appelé en toute hâte, lui prodigua en vain tous ses soins.