Aller au contenu

Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
28
DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

— Hélas ! monsieur le curé, je ne sais pas comment j’oserai vous dire ce qui m’amène.

— Qu’est-ce que c’est, ma chère petite ? Qu’est-ce que c’est ? La mère Gervais ne veut plus de vous ?

— Oh ! si, monsieur le curé ; elle a toujours été bonne pour moi depuis le jour où, entrant dans son étable, elle m’y a trouvée endormie près de Neige, sa belle vache blanche ; elle consent à me nourrir et à me loger pour rien ; mais elle ne peut pas m’habiller, n’est-ce pas ? Il faut être juste. J’ai bien commencé quelque chose qui doit me rapporter un peu d’argent, mais c’est un