Aller au contenu

Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
38
DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

d’enthousiasme quand elle entendait raconter comment une jeune fille, une simple bergère comme elle, la pure et héroïque Jeanne d’Arc, avait délivré la France menacée par les Anglais et fait couronner à Reims le roi Charles VII.

On ne sait pas assez quel bien peut causer une bonne parole, quelle douce joie apporte à une créature pauvre et délaissée une marque de sympathie ; l’aumône la plus généreuse n’est parfois pas si puissante à consoler qu’un mot sorti du cœur. La vraie charité le sait, et elle donne rarement l’une sans l’autre !