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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/47

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

paissaient autour d’elle, se disposait à prendre son modeste repas : déjà elle avait tiré son pain bis et son fromage de sa panetière, lorsqu’un éclat de voix parti derrière elle la fit se retourner.

Elle vit un garçon d’à peu près seize ans, vêtu grossièrement, chaussé de sabots, portant une besace assez lourde, qui, couvert de poussière et le visage rougi, paraissait avoir subi la fatigue d’une longue route. Il la regardait, et surtout il regardait ses provisions d’un air trop significatif pour que Louise pût s’y méprendre.