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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/73

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

j’y vais ; entre là, mon enfant, je te rejoindrai dans un instant. »

La jeune fille s’assit sur une des chaises de l’antichambre. Cinq minutes après, la marquise reparaissait ; elle n’avait pris que le temps de passer une autre robe et de jeter sur ses épaules une mante de soie noire ; elle reçut une lanterne des mains de sa femme de chambre et remit à la jeune fille un panier contenant du linge, une bouteille de bon vin et quelques médicaments.

« Madame ne veut pas qu’Étienne et moi allions avec elle ? demanda la femme de chambre.

— Non, Julie, j’irai seule ; il fait beau et ce n’est pas loin ; ne dis rien à personne ; je reviendrai dans un quart d’heure. »

Elle atteignit bientôt la chaumière de Jeannette.