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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/76

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

— Adieu, alors. Je suis heureuse de vous voir calme. Toinon, il y a là du linge pour ta grand’mère et tout ce dont elle peut avoir besoin. Soigne-la bien, mon enfant. »

Et, baisant les têtes inclinées du frère et de la sœur, la marquise Béatrice sortit de la chaumière après y avoir apporté la consolation et la paix.

On était étonné au château et même inquiet de son absence ; mais quand elle reparut plus souriante et plus fraîche qu’elle ne l’était une heure auparavant, on se rassura ; le marquis, habitué à sa manière d’agir, devina à peu près le motif de sa disparition et lui baisa la main en lui adressant un sourire et un doux reproche.