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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/9

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DEUX
CŒURS DÉVOUÉS

i

Les deux berceaux.

Tout était en fête dans la belle demeure des ducs de Morancé. On y accueillait avec joie la naissance d’un premier enfant.

Dans une vaste chambre où les rideaux tirés ne laissaient entrer qu’un jour adouci, la jeune duchesse souriait à son nouveau-né.

L’enfant dormait dans son berceau de soie et de dentelles tandis que sa mère rêvait déjà à tout le bonheur que cette jeune créature lui apportait.