Page:Délices royales, ou le Jeu des échecs 1864.djvu/81

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ou remise ; cela arrive lorsque le Roi se trouve seul sur l’échiquier et dans une position telle que, n’étant pas en échec, il ne puisse plus jouer sans se mettre sous l’échec d’une pièce adverse. Il peut aussi être pat avec des Pions et des pièces qui ne peuvent plus se mouvoir ; mais jamais, ni dans l’un ni dans l’autre cas, tant que les pièces ou les Pions peuvent agir, car alors on les oblige à jouer.

La Reine. — La Reine réunit la marche de la Tour et celle du Fou : elle peut se mouvoir partout, en avant, en arrière, horizontalement, perpendiculairement. Elle avance et recule, franchit toute la longueur des lignes, lorsque rien ne s’y oppose. C’est la pièce la plus importante du jeu.

La Tour. — La Tour ne peut aller qu’en ligne droite ou carrée, mais dans toute longueur, en avant et en arrière, sur les cases parallèles et perpendiculaires de l’échiquier. C’est la pièce, après la Reine, la plus puissante.

Le Fou. — Le Fou avance obliquement et peut s’arrêter dans chaque case diagonale de la ligne qu’il occupe, quand aucune pièce ou Pion ne s’y oppose. Ils marchent en avant et en arrière, l’un sur les cases blanches, l’autre sur les cases noires.

Le Cavalier. — Le Cavalier saute diagonalement dans tous les sens, en tombant sur une case adjacente mais d’une couleur contraire à celle qu’il vient