ils soient de la branche d’Hagnias. Voilà les mesures
que j ai prises pour conserver sur-tout les branches
de la famille de Busélus. À ce procédé, opposons
celui de nos adversaires ; mais, auparavant,
lisez, greffier, une loi qui les condamne.
L’archonte aura soin des pupilles de l’un et l’autre sexe, et des branches qu’on laisse éteindre. Il aura soin encore des femmes qui se disent enceintes, et qui restent dans la maison de leurs maris après leur mort. Il ne permettra pas qu’on insulte aucune de ces personnes. Si quelqu’un les insulte ou leur fait une injustice, l’archonte sera maître d’imposer une amende au coupable, suivant ses revenus. S’il paraît mériter une punition plus forte ^ il le citera pour qu’il ait à com-* paraître après cinq jours, et, se portant son accusateur, prenant contre lui les conclusions qui lui sembleront convenables, il le livrera aux tribunaux. Si l’accusé est condamné, les juges lui infligeront une peine pécuniaire ou corporelle.
Mais, je le demande, n’est-ce pas laisser éteindre la branche d’une famille, que d’éloigner et de chasser ceux qui sont les plus proches parens d’Hagnias, quand on est d’une autre branche, de celle de Stratius ? Ce n’est pas tout : Macartatus prétend retenir la succession d’Hagnias, comme son plus proche parent, lui qui ne porte pas un nom pris dans la branche d’Hagnias, ni même