Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/46

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    Quand de la folie
    La vive saillie
    S’arrête affaiblie,
Vers la fin du banquet,
    Qui vient du délire
    Remonter la lyre ?
    Du jus qui m’inspire
C’est le divin bouquet.

Lorsque le champagne, etc

    Pour calmer la peine,
    Adoucir la gêne,
    Éteindre la haine
Et dissiper l’effroi.
    Que faut-il donc faire ?
    Sabler à plein verre
    Ce jus tutélaire,
Et chanter avec moi :

Lorsque le Champagne
Fait en s’échappant
        Pan, pan,
Ce doux bruit me gagne
L’âme et le tympan.




LE VERRE


Air : La bonne chose que le vin ! ou air du vaudeville du Fandango


Quand je vois des gens ici-bas
Sécher de chagrin ou d’envie,
Ces malheureux, dis-je tout bas,
N’ont donc jamais bu de leur vie !