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Page:D’Esparbès - Le Roi (1910).djvu/350

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LE ROI

illuminait la campagne, le Béarnais qui venait d’agir par honneur contre sa fortune considérait tristement, du haut de son cheval, le troupeau des mères en fuite dont les bras croisés sur leurs petits semblaient irrémissiblement emporter, comme il allait s’y asseoir, les lambeaux de pourpre de son trône.