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ALOYSIUS.

trop vrai, déplut en haut lieu à Saint-Petersbourg. Le prince reçut l’ordre de rentrer immédiatement en Russie, et il y fut jeté en prison. On trouverait difficilement en France un exemplaire de ce volume ailleurs que dans les bibliothèques des curieux, l’ambassadeur russe ayant été chargé par son gouvernement d’acheter, à quelque prix que ce fût, et de détruire aussitôt, tous les exemplaires qu’il pourrait se procurer du livre incriminé. Non-seulement tous ceux qui se trouvaient en vente disparurent rapidement du commerce, mais l’ambassadeur acheta même à des particuliers les volumes déjà vendus qu’on voulut bien lui céder.

Aloysius. Voir Gérard de Nerval.

Alpha. Voir Parr.

Alphénor. Voir Hercendières (A. des).

Alphonse. Voir Dercy.

Alphonsine (Mlle ), célèbre artiste des théâtres de vaudeville, née à Paris en 1829. À quinze ans, elle a débuté au Petit Lazari ; elle a fait ensuite la fortune des Délassements-Comiques. Entrée aux Variétés il y a une dizaine d’années, elle y a créé les meilleurs rôles du gai répertoire de ce théâtre, alors qu’il ne s’était pas encore voué corps et biens aux opérettes de M. Offenbach. Depuis, Alphonsine, ne chantant que médiocrement et étant surtout fort peu musicienne, a dû quitter ce théâtre pour courir, soit les fééries du Châtelet, soit les folies du Palais-Royal. Elle se nomme Fleury (Alphonsine). Un critique l’a surnommée « Déjazet au petit pied » .

Altenheim (Mme  d’), pseudonyme de Mlle  Gabrielle Soumet, dame poëte, née en 1814, et mariée en 1835 à M. Beuvain, d’Altenheim (Bas-Rhin).

Alter. À la mort de Jules Lecomte, chroniqueur du