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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/314

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— Eh ! mais ce n’est pas le prendre dans la bouche çà. Attends, je vais t’y encourager.

Il s’assied sur une chaise, me prend entre ses cuisses, et là, il m’applique une fessée, mais une fessée qui me faisait cuire affreusement la peau. C’était la première fessée sérieuse que je recevais, je ne compte pas celles que m’appliquait ma mère, ici, c’était une forte main d’homme qui me tannait le cuir, en m’arrachant des cris de détresse. Je sentais son objet grossir sous mes cuisses. Quand il eut fini de me fesser, il me dit :

— Bien qu’il n’en ait plus besoin, je veux que tu l’embrasses.

Je le pris dans ma bouche, l’enfonçant jusqu’au gosier. Comme s’il avait craint de perdre le bénéfice de la fessée, il se retira et m’enfila toute chaude. Je dois avouer que préparé ainsi, ce vieux se tira assez proprement d’affaire.

Pendant que Véra restait toujours absente, une troisième ouvrière raconta ce qui lui était arrivé dernièrement.

— Il y a trois semaines je fus appelée dans la matinée. On me fit monter dans un appartement, où un monsieur d’une