Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/114

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 104 —


pendant qu’il est brûlant, pour m’amuser à des bagatelles, et j’ordonne qu’on agenouille la douce coupable sur le coussin de velours d’un prie-Dieu, où je la fouetterai les vêtements retroussés.

Sœur Monique lui tient la tête penchée en avant, deux professes lui relèvent sa robe de laine blanche, et tous les dessous, bien haut sur les reins, et comme la règle défend le pantalon, adopté depuis quelque temps par les dames de la cour, la jolie novice présente ainsi tout nu, son beau postérieur blanc et doré, magnifiquement développé, et tel que je ne l’aurais pas soupçonné sous la bure.

Avant d’inaugurer l’application des verges, sous prétexte de pincer les chairs coupables, je palpe avec délice les contours fermes et ronds, d’un satin plus doux que velours au toucher. Je m’éloigne un peu du bel objet et comme on lui tient les jambes écartées, j’aperçois en entier ses charmes secrets, que quelques poils follets d’une petite toison naissante ne réussissent à masquer qu’imparfaitement, et je puis admirer à loisir la petite fente virginale étroitement barrée. La décou-