trant sa beauté marmoréenne, son beau corps
d’un blanc d’ivoire, d’un satin étincelant,
étalant une gorge du marbre le plus pur,
ronde, ferme, avec deux petits boutons de
roses, qui se dressent fièrement, avec une
pointe d’orgueil, et au bas du ventre, une
toison naissante, au poil un peu ras mais
fourni et d’un noir de jais ; ce buste merveilleux
est soutenu par deux cuisses rondes
et potelées, qui vont en entonnoir jusqu’aux
genoux ; ses deux bras ronds et fermes se
croisent sur sa poitrine, rehaussant sa gorge,
et elle semble nous narguer de ses yeux brillants
et fiers.
Soudain ses joues s’empourprent, ses narines se gonflent, un tremblement agite tout son corps ému, quand elle voit la mère abbesse s’avancer armée de l’instrument du supplice. Mais il ne fallait pas songer à lui infliger la discipline ainsi, en lui laissant la liberté des mouvements. Quatre professes s’emparent de la révoltée, et l’attachent par les poignets à deux anneaux scellés au mur, les jambes libres, les pieds affleurant le sol, de sorte qu’elle est presque suspendue entre ciel et terre ; elle exhibe l’ampleur de son