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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/183

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quelques minutes, au bout desquelles elle en tire quelque chose de visqueux, en très petite quantité, pendant que je hurle sous la cuisante morsure des verges, qui me hachent les chairs.

Je comptais que le supplice était fini là. Les fouetteuses, devenant branleuses, à leur tour, et les branleuses prenant les verges, se relayent pour poursuivre le supplice de l’épuisement. À force d’insister, celle qui suce ma verge obtient un semblant d’écoulement ; la huitième forcenée me tira quelque chose de brûlant ; une autre la remplaça, puis une autre, encore une autre, puis une autre toujours ; toute la bande se relayait, passant du devant au derrière, nous déchirant ici la peau hachée à coups de verges, et tirant des larmes de feu par devant. Les dernières forcenées, cependant, voyant qu’elles ne pourraient pas toutes avoir leur tour, s’acharnèrent sur moi avec la persévérance de la haine féminine, se relayant pendant une heure, pour arriver à tirer à ma verge, une goutte de sang, qui me brûla le canal, comme un fer rouge qu’on y promènerait. Cette fois l’épuisement était complet.