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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/20

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première précédant la seconde, pour rendre celle-ci plus cuisante ; les verges ne servaient qu’à de rares intervalles, et pour les délits graves ; pour les fautes qui nécessitaient une correction très sévère, le châtiment se terminait quelquefois, par l’application de quelques terribles cinglées d’une petite cravache de dame, qui déchirait la peau, rendue extrêmement sensible par la fustigation préalable. La main et les lanières, sans détériorer la partie châtiée, à moins d’une correction très violente et prolongée, offrent un châtiment suffisamment douloureux, pour être en général efficace.

Je n’avais pas encore assisté à une cérémonie de ce genre. Au commencement de notre liaison, je m’aperçus que certains jours mon adorable maîtresse, absolument affolée, se démenait comme une possédée entre mes bras, ne me laissant de répit que quand elle avait épuisé ma vigueur, et encore après avoir constaté la détresse de son serviteur, elle m’implorait si tendrement, que je ne lui refusais jamais le petit supplément exquis que l’on devine. Les autres jours, quoique toujours très ardente, elle était plus modérée.