des frisons noirs dérobent l’entrée du centre
des délices, annonçant une superbe fourrure ;
je découvre peu à peu la toison, qui est déjà
fournie, large et haute, quoique un peu courte
(c’est un poil de deux ans à peine), d’un noir
de jais, ce qui promet pour plus tard un
magnifique angora ; la toison monta ainsi
fournie jusqu’à mi-ventre, tenant toute la largeur,
puis elle monte en pointe jusqu’au
nombril ; et quand elle est découverte en
entier, on dirait un double triangle inférieur
large, épais, garni, une vraie fourrure ; le
triangle supérieur, clair-semé, moins fourni,
plus ras, allant en se rétrécissant en pointe
qui fuit vers le nombril, estompant en noir
la neige de la peau. La chemise est troussée
jusqu’en haut ; Juliette l’attache, et contemple
de nouveau, plongé dans le ravissement, l’objet
adorable qui me tente. Les deux blancs jumeaux,
libres maintenant, sans soutien, braquent
toujours vers le ciel leurs petites pointes roses
bercées sur les globes dodus et fermes par
le souffle égal qui les soulève.
La maîtresse passe derrière, et commence avec la main la correction promise. Clic, clac, clic, clac, j’entends résonner les gifles