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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/56

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de larmes, le rouge de la honte empourprant ses joues, la tendre victime balbutie des mots entrecoupés, dans lesquels on distingue ceux de grâce et de pardon. Mais Mlle Hélène, sourde à ses supplications, entraîne la délinquante, s’assied sur une chaise, jette la coupable en travers de ses genoux, rabat le petit pantalon, trousse la chemise, la roule jusqu’en haut, et la maintenant sous son bras gauche, elle se dispose à la fesser comme une petite fille ; mais avant de commencer, elle contemple d’un œil gourmand et plein de convoitise, le joli postérieur potelé ; les lis éblouissants du satin, la forme exquise de ces globes arrondis, fascinent son œil ébloui, et arrêtent un moment sa main suspendue sur le joli cul condamné, comme une épée de Damoclès.

Pendant ces opérations préliminaires, sans en perdre le moindre détail, nous nous préparions de notre côté à prendre la meilleure part possible au divertissement. J’ai rabattu ma culotte, mettant à l’air mon boute-joie quillé ; Juliette m’enjambe à reculons, s’assied sur mon bâton, que j’aide à se glisser dans l’étui qu’on lui présente, et elle vient appuyer sur mes cuisses son superbe reposoir, qui