Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/57

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déborde des deux côtés en opulents reliefs ; et tandis que je la soutiens par les cuisses, elle se lève sur la pointe des pieds, et se met à voyager sur ma quille, la lâchant à moitié quand elle monte, et l’engloutissant tout entière quand elle redescend.

Clic, clac, clic, clac, Mlle Hélène se décide enfin à inaugurer la danse ; les premières claques amènent sur la surface blanche une teinte rosée. Noélie regimbe et lance des coups de pieds ; la fesseuse prie sa camarade de tenir les jambes de la mutine, et se remet à cingler sévèrement les globes qui rougissent très vite. « Débattez-vous donc, mademoiselle ; clic, clac, je vous promets de vous tanner la peau, si vous faites la méchante. Clic, clac, clic, clac, il faut que vous gardiez longtemps le souvenir, clic, clac, clic, clac, de ma verte fessée » !

Comme elle le disait, elle la fessait en effet avec une vigueur extraordinaire, froissant le satin à chaque gifle, dont la vive cuisson redoublait les cris de douleur de la patiente, et les trémoussements de son postérieur meurtri, qui se tortillait et se tordait de façon fort plaisante. Mlle Hélène qu’ex-