Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/144

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en reprenant son rôle de soubrette. Je dévore des yeux chaque charme qu’on découvre. Le corsage retiré, ce sont deux bras blancs, potelés, ronds et fermes, ce sont des épaules du plus blanc satin. La jupe descend, puis le dernier jupon, laissant la mignonne avec sa chemise, son corset, son petit pantalon, ses bas de soie rose et ses petits souliers pointus. Elle enjambe les jupes qui sont enroulées autour des pieds ; je devine à la saillie, qu’on voit au bas de ses reins, que la croupe répond aux rondeurs des autres appas de la grassouillette blondine, et je regarde, avec un œil d’envie, les beaux reliefs qui bombent la fine toile, qui les enferme. C’est le tour du corset ; la comtesse le délace, le retire, les seins reposent toujours sur le bord de la chemise. Je ne puis y tenir, je me précipite vers cette merveille de petite gorge, je dénoue la chemise, les seins qui n’ont plus de point d’appui ne descendent pas d’une ligne ; ils restent avec leurs pointes roses dressées sur deux petits globes dodus et fermes, que je couvre de baisers. Pendant ce temps, la comtesse, dont je ne gêne plus les mouvements, continue à désha-