Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/69

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avez-là, lui dit-elle, en lui tapant sur les fesses, un petit réduit, qui, quoique très étroit, peut donner asile au sexe de monsieur, tandis qu’ici mignonne, suivant vos penchants, on peut mettre du velours. Vous n’avez pas idée, ma chérie, des voluptés ineffables qui pénètrent le corps, ainsi mené dans une double carrière. Après une légère souffrance, inséparable d’un début, on goûte des joies divines, un peu aiguës là, suaves ici. » — Agnès consent à tout ce qu’on voudra, pourvu qu’on fasse son bonheur.

Lison se couche sur le tapis, le ventre en l’air, Lola se couche sur Lison, renversée, le cul en avant, chacune offrant sa grotte à l’autre pour un gamahuchage réciproque. Agnès, venant entre les jambes de Lola, s’agenouille sur la large mappemonde qu’on lui présente, un genou sur chaque fesse, s’enfonçant dans les chairs, qui s’élargissent sous le poids ; la comtesse, à cheval sur les reins de Lola, se penche en avant, allongeant ses lèvres vers la fente d’Agnès, l’embrasse sur la bouche, pendant qu’elle roule ses seins dans ses doigts ; moi, je tente le percement de l’huis, qui repousse victorieusement