Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/70

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toutes mes attaques. La comtesse, abandonnant son poste un moment, me vient heureusement en aide ; l’occupation de la redoute est un peu longue néanmoins, mais, grâce à nos efforts combinés, je force enfin la porte, non sans douleur pour la patiente, qui crie bien un peu. Quand je suis bien établi dans la place, Mercédès regagne la sienne. L’empalée que je vois dans la glace, fait bien un peu la grimace, mais l’attrayant tableau qui la ravit, et la douceur des caresses qui la divinisent, ramènent dans ses yeux un sourire de contentement. Chaque coup de reins que je donne, fait entrer le membre, et pousse en avant la mignonne, qui met tout le groupe en mouvement ; ses genoux, qui s’incrustent dans les fesses, les écartent, les ramènent, écrasant les chairs. Mercédès, qui a une main entre les fesses de Lola, fouille l’anus d’un doigt quêteur, tandis que, de l’autre main, elle tient découvert, sur le bord de la geôle, le petit bouton, qu’elle caresse rondement du bout de sa langue agile, émouvant tendrement la grotte qu’elle fouille, et tous les environs ; car, sous l’influence de l’émotion de l’huis voisin, les parois qui emprisonnent