Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/103

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VENDANGEUSES


Je menai de front mes amours avec mes aimables chausse-pieds, jusqu’aux vendanges, qu’on commença cette année, la maturité étant avancée, dans les premiers jours de septembre. Il y avait, en outre des vendangeuses du pays, des étrangères, qui viennent tous les ans des départements voisins ; je dis vendangeuses, bien qu’il y ait aussi des hommes avec elles, car je ne veux m’occuper que du sexe qui nous intéresse.

Celui qui n’a jamais assisté aux vendanges, telles qu’elles se pratiquent chez nous, ne peut se faire une idée des folies auxquelles se livrent les coupeuses, la moindre est celle qui consiste à se barbouiller la figure avec des grappes de raisins, ou à glisser entre la chemise et les