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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/111

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ta fortune, car tu me plais, comme jamais fille ne m’a plu, par ta gentillesse, par ta crânerie, par ta vigueur, et aussi par tous les charmes de ta ravissante petite personne, et je paierai cher le droit de t’aimer un peu, si peu que tu voudras.

Elle baissait la tête, tentée évidemment par les offres séduisantes que je lui faisais, une lutte sembla s’engager en elle, mais elle ne me répondit rien, et reprenant son panier, elle fit quelques pas en avant, puis elle retourna la tête, la figure empourprée, me disant oui d’un clignement d’yeux.