ANGÉLIQUE LA BIEN NOMMÉE
Je me décidai à faire coucher la jolie vendangeuse dans mon lit. J’avais distribué les étrangères dans plusieurs appartements pêle-mêle. Angélique avait un petit lit dans un cabinet isolé qu’elle occupait seule. En se levant de bonne heure le matin, elle pourrait regagner son réduit sans être vue.
Je dus aller la chercher, quand tout le monde fut couché, mais quand elle me vit là, elle fît encore un peu de résistance, redoutant que je ne la misse à mal. Je la rassurai en lui affirmant qu’elle trouverait dans ma chambre tout ce qu’il faut pour détruire tout danger, et elle me suivit dans mon appartement.
Elle avait changé de vêtement et aussi de chemise, je m’en aperçus en la déshabillant ; je m’aperçus aussi qu’elle avait dû se nettoyer des pieds à la tête, elle n’avait pas une trace de