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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/113

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vin sur les jambes, quand je la déchaussai, assise dans un fauteuil, malgré la honte pudique que mes attouchements indiscrets lui causaient. Cette jeune fille était propre naturellement, elle avait dû prendre un bain de pieds soigné, et devait en avoir l’habitude, car ils étaient propres et blancs jusqu’au bout des ongles, plus que ne le sont d’ordinaire leurs pareils chez nos paysannes, ils n’avaient pas non plus l’odeur inhérente aux pieds rarement lavés.

On aurait pu les embrasser comme je faisais de ceux de la duchesse Elvire, qui ne sort jamais qu’en voiture, mais je ne voulus pas me compromettre, car une paysanne, pour propres qu’elle les ait, ne prendrait jamais bien ça. Les jambes, les cuisses étaient également d’une propreté remarquable, c’était à croire qu’elle venait de prendre un bain complet. Je voulus, pendant que j’étais à genoux, m’enquérir de l’état des lieux les plus intéressants pour moi, elle se reculait, me repoussait, mais il fallut bien qu’elle cédât et levant ses jupes, je découvris une magnifique toison noire, aux poils longs et soyeux, dans lesquels je faisais glisser mes doigts, et sous laquelle nichait dans un nid de peluche le logis des amours, rose et vermeil, et qui, aussi propre