Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/114

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que tes alentours, n’avait pas, à miracle, le moindre fumet qui rappelât les chats mal tenus de nos paysannes.

J’y porte un doigt indiscret, frôlant les environs, pénétrant dans le repaire, pour m’informer de l’état du logis ; elle était ouverte, mais si peu, qu’on devinait que le visiteur ordinaire devait être maigrement pourvu, je portai le doigt sous mon nez, pas le moindre parfum, le lavage, à grande eau, d’eau pure sans mélange, qu’elle devait pratiquer matin et soir. Elle était aussi propre à l’intérieur qu’à l’extérieur cette perle rare. Je ne pus me tenir de lui témoigner ma reconnaissance pour ce logis si bien tenu, en l’embrassant dans ces parages pendant qu’elle s’écriait, surprise de cette façon aventurée de lui souhaiter la bienvenue.

— Oh ! monsieur, qu’est-ce que vous faites-là ?

Je me retirai pour lui dire :

— Ma fille, quand un bijou est propre comme le tien, on peut bien le choyer, l’embrasser, le manger, pour prouver le cas qu’on fait d’un joli con bien tenu. Mais tiens tes jupes que je puisse respirer.

Je reposai mes lèvres sur le charmant bijou, fouillant la grotte jusqu’aux lambris, de ma langue tirée, qui revint sur le gardien de la