Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/118

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la glace qui sert de ciel de lit et qui reproduisait l’alléchant tableau car nous étions éclairés à giorno. Elle ne remuait que la croupe, mais quel jeu divin ! Je voyais là-haut ses belles fesses potelées, proéminentes, montant et descendant, semblables à deux vagues mouvantes soulevées par les vents, et dans la glace du pied du lit, le jeu reproduit des petites lèvres, s’ouvrant vermeilles, quand elles vomissaient la colonne, refoulées quand elles l’avalaient. Elle me mordait les lèvres quand nous entrâmes au ciel, et je ne vis pas la fin de la manœuvre.

Elle m’expliqua sa surprenante habileté dans cette posture. Son amant, qui était son futur époux, s’oublia un jour sur elle. Elle en fut quitte pour la peur, bien que le mariage eût réparé l’accident, mais une jeune fille n’aime guère qu’on puisse constater plus tard que le mariage était forcé. Alors elle s’avisa de prendre les dessus, ce qui lui permet de s’enlever à temps de dessus le dangereux injecteur, et de le prendre entre les cuisses pour lui faire achever la danse sans danger.

Avec moi elle absorbait la dose sans crainte, sachant qu’il y avait là un préservatif tout près. Et puis, si à force d’aller à l’eau, la cruche se casse, elle saura bien s’arranger là-bas, pour