Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/14

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raient un peu la crevette, mais l’odeur était très supportable et la pensée que j’eus de m’arrêter en chemin n’eut pas la durée d’un éclair ; puis, ce que j’allais y mettre aurait joliment eu tort de faire le dégoûté ; si c’eut été l’organe délicat de la parole, peut-être aurais-je hésité, mais sire Jacques n’avait pas le droit de se montrer difficile, il n’avait pas toujours occupé des logis aussi avenants. Et vive la nature d’ailleurs ! Elle était trop engageante cette offre que me faisait l’ouverture béante, pour que je restasse muet, et je vins m’étendre sur le corps qui attendait le mien, bien que cette posture ne fut pas sans danger à cause des surprises possibles dans ce clair obscur.

J’entrai dans une véritable fournaise, assez difficilement, malgré la bonne volonté qu’y mettait la jeune femme, qui n’avait pas eu d’enfants depuis deux ans de mariage, et j’ai un volume assez coquet. Par exemple, je ne sais pas de qui elle avait pris des leçons, mais elle jouait du croupion, comme la plus habile praticienne que j’aie tenue sous moi, et ici on sentait que c’était la nature qui agissait et non le talent, elle me secouait sur son corps et elle y allait de si bon cœur, qu’elle s’épancha deux fois pendant qu’elle me tirait des larmes de plaisir.

Je l’aidai à ramasser les cerises répandues, je