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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/150

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mignonnes mules, qui les attendent, la soubrette les souleva, les porta à ses lèvres et les embrassa, découvrant dans ce mouvement élévatoire, le joli con vermeil avec ses lèvres tordues entre les cuisses.

Parbleu, sans chercher plus loin, la baronne, qui est évidemment une tribade raffinée, devait avoir dans son aimable fille de chambre, une artiste consommée dans cette spécialité. Cependant la soubrette s’en tint là pour le quart d’heure. Si mon Hermine est blanche comme la jolie bête dont elle porte le nom, là s’arrête la ressemblance, la jolie veuve ne mourrait pas pour une tache.

Je les vis se diriger de mon côté, Gracieuse portant un flambeau. Je me demandais assez calme cependant, si elles n’allaient pas découvrir ma présence ; j’aurais préféré voir la fin de la séance, comptant bien assister à des scènes émoustillantes. Elles obliquèrent à gauche et entrèrent dans le cabinet de toilette, qui est à côté de la chambre que j’occupais. Un éclair me montra une seconde serrure, par conséquent un second observatoire.

J’allai y coller mon œil, la femme de chambre garnissait un bidet d’eau, y jetant quelques gouttes de parfum qui venait jusqu’à moi, et