Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/151

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dans lequel je reconnus la violette qu’employait la baronne pour ses dessous.

Mme de K…, la chemise troussée très haut, enjamba l’ustensile, me tournant le dos, exhibant dans le bas des reins fièrement cambrés, un superbe postérieur de la blancheur de la neige, éblouissant, et tel que le ballonnement des jupes le faisait prévoir, qui s’arrondit en descendant sur le vase. Elle le plongea à demi dans l’eau, baignant une partie des fesses, tandis que la soubrette lavait les appas disparus.

Quand le bain et le lavage eurent pris fin, la baronne s’enleva, balançant sa croupe au-dessus de la bassine, dans laquelle l’eau retombait avec un petit bruit de cascade, tandis que je voyais une main courir sur la fente, promenant une fine éponge, qu’elle passait délicatement entre les bords vermeils, partant de la petite rosette, s’arrêtant complaisamment à l’extrémité de la fente sous la toison.

— Tu me chatouilles, Graciosa, tu vas me faire partir avant l’heure.

— N’ayez crainte, madame la baronne, vous savez bien que je m’arrête toujours à temps.

La soubrette prit un linge fin, essuya les parties mouillées, allant des fesses au bijou, doucement, comme si elle craignait d’abîmer ce satin délicat. La baronne se releva, s’écarta