Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/154

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tresse restait dans la même posture, plus indécente encore, avec la chair plus ouverte, et la mousse qui luisait sur son bouton rutilant, et dans les poils noirs d’alentour, comme dans l’attente d’une seconde fête.

Gracieuse avait disparu. Elle rentra presque aussitôt avec… Mirza la levrette choyée. Merci de la rivale, je ne veux pas la disputer, même comme maîtresse, à une chienne. Décidément la tribade est complète. Parbleu, voilà pourquoi elle me montre ses crocs, la vilaine bête, Pouah ! la vilaine maîtresse aussi.

La levrette bien éduquée savait ce qu’on attendait d’elle ; en deux bonds, avec un happement joyeux, elle sauta sur la chair ouverte, plongea son vilain museau entre les cuisses de sa maîtresse, et fit courir son épaisse langue, longue et large, sur les chairs palpitantes. La jouissance dut être atroce, la baronne cria et se tordit sur son fauteuil, la bouche baveuse ; tandis que la soubrette lui frottait rudement le bout des seins.

La séance était finie sans doute, Gracieuse se disposait à ramener l’aimable levrette dans sa niche, mais Mirza résistait. Parbleu, elle n’avait pas eu tout son compte la pauvre chienne, car sa maîtresse vint s’agenouiller sur le bord du fauteuil, le corps penché en avant,