Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/155

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levant très haut sa chemise noire qui rendait plus éclatante encore l’éblouissante blancheur de son cul arrondi, qu’elle offrait à la langue de la levrette. Mirza se dressa sur ses pattes de derrière, mit ses pattes de devant sur le velours du meuble, et lécha deux ou trois fois la raie du cul de sa maîtresse, s’arrêtant dans le bas, puis, comme si elle ne trouvait pas dans ces parages trop bien nettoyés son régal habituel, elle abandonna la partie.

— Ma pauvre Mirza, dit la maîtresse compatissante, avec un cynisme tranquille, là où il n’y a rien, le roi perd ses droits.

Je n’eus pas de grands efforts à faire pour deviner quels étaient ces droits ; c’était bien là le comble de la dépravation. D’ailleurs je saurai bien tirer les vers du nez de l’aimable soubrette. La levrette était rentrée de fort bonne grâce, après ses recherches infructueuses.

Gracieuse, prenant un flambeau, conduisit sa maîtresse dans sa chambre à coucher, qui s’ouvrait en face, à l’autre extrémité du boudoir. Elle en sortit aussitôt, refermant la porte, revenant trop vite pour que sa maîtresse ait eu le temps de la payer de retour.

Elle prit sur la table le flambeau qui restait et se dirigea vers sa chambre.