Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/156

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LES VINGT-HUIT JOURS
DE GRACIEUSE


Le moment des explications était venu, j’avais la partie belle, après ce que je venais de voir. Je me cachai derrière les rideaux, attendant que la soubrette eût refermé la porte avant de me montrer. Je craignais qu’elle ne poussât un cri d’effroi à ma vue, et ne donnât l’éveil à sa maîtresse. Elle ne cria pas, mais elle fit un vif mouvement de surprise.

— Imprudent, me dit-elle, allez vous-en, madame pourrait nous entendre, et s’en serait fait de nous.

— De moi peut-être, aimable Gracieuse, mais de toi, tu as trop barre sur elle, ces deux serrures indiscrètes viennent de me le prouver.