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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/158

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ter toi aussi de la douceur du velours là-dedans, et n’eussé-je que cette satisfaction cette nuit, je l’aurai, quand je devrais te le faire de force, aux dépens de réveiller ta maîtresse, que je saurai bien recevoir, si tu l’appelles.

D’ailleurs, je tiens à avoir l’avis d’une connaisseuse telle que toi, aimable Gracieuse, comme t’appelle ta maîtresse, la blanche Hermine, sur mon talent dans une pratique où tu me parais exceller.

— Vous ne me le ferez pas de force, puisque je consens volontiers à me prêter à l’épreuve, mais vous vous en irez tout de suite après l’expérience faite.

— Oui, oui, je m’en irai dès que nous aurons terminé l’expérience.

Nous n’eûmes pas fini de sitôt. Je la posai en travers du lit, les jambes pendantes, malgré la résistance qu’elle m’opposait, voulant auparavant aller tremper sa petite affaire dans un bain parfumé, mais j’étais pressé, et je préférai la prendre ainsi toute chaude comme je l’avais trouvée sous ses jupes, que rafraîchie par un bain. D’ailleurs elle était fort propre et son bijou embaumait le foin coupé.

Je trouvai là réunis tous les dons de la nature. Malgré l’indice trompeur de sa chevelure blond cendré, elle avait une élégante motte noire, sur-