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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/159

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montant une jolie conque taillée en pleine chair vive, d’un satin uni, sans une ride sur les lèvres bombées, un amour de con, avec la fraîcheur d’un bijou de vierge, que jamais ni doigt ni langue n’a effleuré et, cependant les bords et le fourreau ont été visités par tout cela et autre chose de plus volumineux, je m’en aperçus bien, quand j’y mis le doigt, et encore mieux quand j’y mis mon gros volume.

À l’entrée un coquet petit bouton de rose frais et vermeil, sollicitait les caresses, frétillant d’impatience. Dès que je l’eus pris dans mes dents, il se raidit, trémoussa, et s’épancha aussitôt, répandant une abondante rosée, que je léchai avec une sage lenteur, jusqu’à la dernière goutte, à laquelle succéda sans interruption sous ma langue, qui ne cessait de lécher ces bords, une nouvelle émission de rosée mousseuse, presque aussi abondante que la première.

Je voulus savoir jusqu’où irait cette abondance de biens, et je me remis à embrasser et à lécher les alentours et le petit bouton toujours guilleret. Elle jouit encore très vite, mais cette fois elle échappa des soupirs compromettants, si la maîtresse eût été plus rapprochée.

Elle ne voulut à aucun prix m’accepter dans son lit, c’était trop dangereux à tous les points