Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/167

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qui se déroulaient chaque soir dans le boudoir de la tribade, qui m’offrit plusieurs fois le spectacle scatologique du plaisir sur le… vase, nous nous livrions, la chaude servante et moi, à des jeux variés dans lesquels nous goûtions toujours des plaisirs ravissants.

L’épreuve touchait à sa fin, il y avait vingt-huit jours, comme un réserviste, que je promenais la jeune veuve, sans avoir jamais tenté de la séduire, j’avais assez de me remettre sous les yeux ce qu’elle me montrait, quand elle faisait des efforts pour chasser… ce qui sort d’où vous savez. Il est vrai que cela m’était d’autant plus facile que j’avais la plus enviable des compensations dans l’accueillante Gracieuse, qui était toujours d’une complaisance extrême, et qui voyait arriver le terme de nos amours la mort dans l’âme.

Le matin du vingt-neuvième jour, jour mémorable, je me promenais en pantoufles dans le corridor du premier étage, comptant moissonner quelques baisers sur les lèvres de la chère Gracieuse, au besoin de profiter de cinq minutes pour nous aimer dans un coin. Le corridor fait un coude, tournant à angle droit, conduisant à une fenêtre qui donne sur la cour intérieure. Arrivé au coude, j’aperçus la gentille soubrette penchée à la fenêtre, accoudée,