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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/20

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elles n’ont pas de pantalon, elle montrait tout, les jambes, les cuisses, les fesses, que leurs compagnes s’amusaient à venir pincer jusqu’au vif, à la grande hilarité des hommes, qui fauchaient plus loin, et qui se haussaient sur la pointe des pieds pour mieux voir, tout cela en ma présence, car j’encourageais du regard ces jeux qui ne manquaient pas de piquant avec l’imprévu des découvertes. Les culbutées se relevaient couvertes de confusion, et lançaient des regards furibonds à la vigoureuse fille, qui se tenait sur ses gardes pour éviter la réciproque.


Je leur fis signe de se mettre à plusieurs, pour rendre fèves pour pois à la robuste Madelon. Tout à coup, pendant qu’elle surveillait du coin de l’œil ses voisines de gauche, quatre faneuses venant par derrière, se précipitent sur elle, sans qu’elle s’y attende, et, dans une poussée véhémente, elles l’envoient rouler à mes pieds, les jupes sens dessus dessous, nue des genoux à la ceinture, montrant son gros derrière brun comme sa figure. Les faneuses étaient tombées sur l’objet en montre, les unes maintenaient la fille renversée, les autres se vengeaient sur les grosses fesses, et sur les cuisses, qu’elles giflaient et pinçaient jusqu’au sang en chantant :