Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/60

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sation, pendant qu’elles travaillaient, qu’elles ne reprendraient pas de sitôt leur aimable entretien, Marianne s’y refusant, je devinais bien pourquoi. Je m’en allai, regrettant de n’avoir pas sous la main de quoi éteindre l’incendie, qu’avait allumé dans ma braguette cette piquante façon d’obliger une amie à jouir d’abord, et à vous faire jouir ensuite.

J’étais sorti depuis dix minutes environ, quand j’entendis marcher dans le corridor. C’était la Roussotte, qui, sous prétexte d’aller aux « water-closets », était sortie, comptant sans doute me rencontrer sur son passage, et comme je ne pouvais guère la mener ailleurs, sans éveiller des soupçons, je la rejoignis où elle allait, et ce fut là que je la pris par la voie habituelle, les jupes troussées, un genou sur le siège.

Je m’aperçus à la chaleur des entrailles, dans lesquelles je déposai mon offrande, et à autre chose aussi, qu’elle n’était pas sortie sans motif.

— Ayez toujours du papier dans vos poches, lui dis-je en lui glissant généreusement un chiffon de cinquante francs dans la main, et en jetant mon mouchoir souillé dans le ventre de l’abîme.

Je sortis sans m’assurer de ce qu’elle allait