Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/78

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SUZANNE AU BAIN


L’aimable duo me fournissait de joyeux passe-temps deux fois par semaine. Entre temps je faisais gagner quelques louis à l’intéressante autant qu’intéressée Madelon, qui était toujours d’une extrême complaisance, grâce au miroitement fascinateur de l’or, mais je ne pouvais pas la voir aussi souvent que les deux amies. Je m’arrêtais aussi quelquefois à la ferme, où j’étais toujours sûr d’être bien accueilli par l’aimable Colette, qui acceptait toutes mes faveurs. Chez la fille de ferme, je retrouvais, avec un certain plaisir le fumet qui me grisait.

La Roussotte m’offrit un jour de me faire jouir d’un spectacle alléchant. Elle avait une sœur cadette fort gentille, qui allait prendre ses dix-sept ans aux raisins, rousse comme sa