Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/91

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DEUX SŒURS QUI S’AIMENT
TENDREMENT


Il me parût piquant de réunir les deux sœurs, dans des débats intimes, pour voir jusqu’où elles poussaient l’amour fraternel. Le jour du bain, les événements s’étaient précipités, je n’avais pas eu le temps de savourer ces tendresses consanguines. D’ailleurs il y avait eu peu de rapports entre elles, un simple doigté, en dehors de l’événement principal, la prise du pucelage de la cadette tenue par l’aînée. La Roussotte me promit d’amener sa sœur Suzanne le surlendemain pour la demi-journée.

Elles arrivèrent vers une heure, elles montèrent aussitôt dans la lingerie, où j’avais préparé tout le confort nécessaire pour prendre nos aises. Marianne, bien entendu, n’avait pas été conviée à cette séance.