Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/100

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Mathilde ne changeait pas le sien : il y lisait, fais ce que je te dis, ou laisse-moi.

Le malheureux insensé craignit de perdre celle qu’il aimait plus que jamais. Sa beauté lui semblait en ce moment plus éclatante, plus fière qu’il ne l’avait encore vue ; et tout en la regardant, sa répugnance s’évanouissait. Il se sentit prêt à tout faire, plutôt que de renoncer à son amour… il s’empara de sa main brûlante et dit :

— Donnez-moi ce poignard.

— Vous consentez donc à verser le sang de la séductrice Thérèse ?

— Je… Je… j’y consens !…

— Et à me rapporter ensuite ce poignard fumant encore ?

Tout… tout… je ferai tout ce que vous voudrez, dit en gémissant l’in-