Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/126

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tout l’un pour l’autre. Jurons que ni le tems, ni les circonstances n’auront le pouvoir de nous désunir.

— Je le jure, répondit Léonardo avec ardeur. Je le jure à la face des cieux. Et il baisa la main que Mathilde tenait élevée.

— Reçois mon serment de fidélité constante, aimable jeune homme ! dit du même ton la Florentine. Je promets solemnellement de ne t’abandonner jamais !… Maintenant, ajouta-t-elle avec plus de calme, que ce qui a eu lieu demeure dans l’oubli. Il est des choses trop essentielles en ce moment pour n’y pas donner toute notre attention.

Mathilde s’assit sur le sopha avec Léonardo, et lui demanda le détail nécessaire de l’événement de la nuit. Soudain le poignard lui revint en