Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/127

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pensée, et elle frémit en apprenant qu’il avait été forcé de le laisser. Le jeune homme, en cherchant son masque pour le remettre, avait également cherché le poignard, ne se rappelant plus, si, dans son trouble, il l’avait laissé dans le sein de Victoria, tant son âme était bouleversée par l’horreur de son action. Ce qu’il y avait de certain, c’est que le poignard était resté chez le comte, et cela suffisait pour renverser l’esprit de la Florentine.

« Nous sommes perdus ! s’écria-t-elle, Nous voilà découverts, car mon nom est gravé en entier sur le manche. »

Leonardo se tut : il craignit les reproches qu’il sentait avoir mérités. Soudain Mathilde reprenant sa pré-