Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/130

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à arracher le voile qu’il avait sur les yeux), il se défendit d’en demander l’explication, et prenant la main de sa maîtresse, il dit : « je te suivrai où tu voudras, belle Mathilde, et jusqu’à mon dernier instant, ainsi que nous nous le sommes mutuellement juré.

Un sourire de contentement éclaircit les traits de la Florentine, sur lesquels il était resté des traces d’une haine non satisfaite. Elle regarda son amant avec reconnaissance, et le remercia de son acquiescement. À la vérité, il lui était devenu nécessaire, et en général, son intérêt la portait à le conserver ; car, avec sa conduite vicieuse, prodigue, et son humeur inconstante, elle s’était mise dans la chance du délaissement. Presque totalement ruinée, il lui