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envers son amante, il prit le parti de l’épouser.
À peine Bérenza eut-il formé cette résolution, qu’un baume vivifiant embellit toutes choses à ses yeux, et qu’une sensation pure et inconnue vint dilater son âme. Il attendit avec impatience que sa bien-aimée fût totalement guérie, pour déposer à ses pieds les vœux de son cœur, et lui offrir tendrement le don de sa main.
Croyant bien faire l’impression la plus vive à la jeune personne, il s’y prit avec toute la délicatesse possible pour lui annoncer sa résolution ; mais Victoria l’écouta seulement d’un air de complaisance, et avec cette douceur qu’elle savait si bien feindre. Sa vanité la tint en